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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 11:17

Souvent insérée dans les contrats de travail, la clause de non-concurrence a pour objectif d’empêcher un salarié, après son départ de l’entreprise, d’exercer une activité qui puisse concurrencer celle de son ancien employeur. Mais pour être valide, cette clause doit respecter plusieurs critères cumulatifs. Si l’un de ces critères n’est pas rempli, la clause de non-concurrence est nulle.

La clause doit être justifiée par les intérêts légitimes de l’entreprise

La clause de non-concurrence est applicable seulement si la nouvelle activité du salarié concurrence réellement l’entreprise. C’est à l’employeur de spécifier en quoi cette clause est nécessaire (innovation technologique à protéger, méthode de travail… etc.)

La clause doit être limitée dans l’espace et dans le temps

L’interdiction d’exercer une activité ne peut être permanente et doit s’appliquer uniquement dans un secteur géographique déterminé et limité qui doit être défini dès la conclusion du contrat de travail. Le but de la clause est de protéger l’entreprise, mais elle ne doit pas empêcher le salarié de retrouver un travail.

L’emploi du salarié doit comporter des spécificités

La clause ne peut être valable que si le poste du salarié comporte des spécificités qui constituent un risque important de concurrence pour l’employeur. Toutefois, le salarié ne peut être mis dans une position qui l’empêche d’exercer l’activité professionnelle correspondant à ses aptitudes, ses connaissances générales et sa formation professionnelle.

La clause doit prévoir une contrepartie financière

Cette contrepartie financière concerne toutes les clauses de non-concurrence et est due quel que soit l’auteur de la rupture (employeur ou salarié)

 

Source Cafe-hotel-restaurant.com 

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SYNDICAT HÔTELLERIE RESTAURATION DU RHÔNE

              

LIBRES ET INDEPENDANTS

222 ©EricBernard - Copie
ILS SONT SYNDIQUES  A  FORCE OUVRIERE

BULLETIN D'ADHESION

BULLETIN D'ADHESION :

http://sd-2.archive-host.com/membres/up/184742637351834643/Bulletin_adhesion_HCR_.doc

A télécharger et renvoyer à :
Syndicat FO des HCR du Rhône
214 avenue Félix Faure
69003  LYON

JURIDIQUE

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LE SITE DÉDIÉ AUX SALARIES DES HCR :

HOMMAGE A LEON JOUHAUX

  1879-1954 
 

  « Pour remplir sa mission, le syndicalisme doit conserver son entière personnalité.
Il
ne peut ni ne doit s’inféoder à aucun parti politique. »

 

Né en 1879, Léon Jouhaux est un jeune ouvrier anarchiste, travaillant à la manufacture d'allumettes d'Aubervilliers. À trente ans, le 12 juillet 1909, il est élu secrétaire général de la CGT. Il participe aux efforts des syndicats pour prévenir les deux guerres mondiales. Au début de la seconde, il s'installe à Marseille où il prend contact avec les syndicalistes de la zone occupée. Arrêté par la police de Vichy, il est livré aux Nazis en novembre 1942. Son statut politique lui permet d'échapper aux camps d'extermination ou aux stalags des prisonniers de guerre. Il est libéré par les Américains après deux ans et demi de captivité. Dans l'euphorie de la victoire et de la paix, l'heure est à l'unité et Léon Jouhaux représente pour de très nombreux travailleurs le père, le fédérateur, le rassembleur. Il reprend donc la tête de la CGT. Mais devant l'influence grandissante du PCF au sein de la Confédération syndicale, il démissionne en 1948 pour fonder la CGT-FO. La suite de sa carrière dépasse alors le cadre national. Il devient vice-président de la Fédération Syndicale Mondiale et délégué à l'ONU. Son engagement est couronné en 1951 par le Prix Nobel de la paix.