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10 juillet 2015 5 10 /07 /juillet /2015 10:47

Philippe PIHET Secrétaire Confédéral FO en charge des retaites et de la prévoyance. Vice Président de l'ARRCO.

 

NON, UN RÉGIME PAR RÉPARTITION NE PEUT ETRE EN FAILLITE !

 

De nombreux retraités nous écrivent en exprimant leur inquiétude au sujet de la négociation des retraites complémentaires du privé.

Etant donnés les titres aussi alarmistes que farfelus sur la supposée faillite des régimes, je comprends cette angoisse.

Ces quelques lignes veulent rétablir la réalité : NON, un régime par répartition ne peut être en faillite ! Sa faiblesse réside dans le fait que, s’il n’a pas de ressources, il ne peut répartir que ce qu’il encaisse, on est donc heureusement très loin de la suppression des retraites complémentaires.

Pour autant la négociation en cours est particulièrement difficile. La première difficulté a son origine dans la crise qui dure depuis 2008. Notre confédération a demandé un chiffrage qui prouve que, sans cette crise majeure du système économique, la recherche de l’équilibre serait plus aisée.

Celui-ci ne serait tributaire que de la pyramide des âges, en d’autres termes de l’effet «masse» des départs en retraite des classes d’âge d’après-guerre.

Les solutions existent, FO a la volonté de contribuer à les trouver, à la fois pour les retraités du privé mais aussi pour l’ensemble des retraités ; un échec de cette négociation serait la porte grande ouverte à la mise en place d’un grand régime unique, public-privé, que d’aucuns appellent de leurs vœux. En négociant, pied à pied la pérennité de la retraite complémentaire des salariés du privé, FO continue à faire vivre le paritarisme et empêche tout nivellement par le bas que constituerait un régime universel.

 

 

Philippe PIHET

Secrétaire Confédéral FORCE OUVRIERE

 

 

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HOMMAGE A LEON JOUHAUX

  1879-1954 
 

  « Pour remplir sa mission, le syndicalisme doit conserver son entière personnalité.
Il
ne peut ni ne doit s’inféoder à aucun parti politique. »

 

Né en 1879, Léon Jouhaux est un jeune ouvrier anarchiste, travaillant à la manufacture d'allumettes d'Aubervilliers. À trente ans, le 12 juillet 1909, il est élu secrétaire général de la CGT. Il participe aux efforts des syndicats pour prévenir les deux guerres mondiales. Au début de la seconde, il s'installe à Marseille où il prend contact avec les syndicalistes de la zone occupée. Arrêté par la police de Vichy, il est livré aux Nazis en novembre 1942. Son statut politique lui permet d'échapper aux camps d'extermination ou aux stalags des prisonniers de guerre. Il est libéré par les Américains après deux ans et demi de captivité. Dans l'euphorie de la victoire et de la paix, l'heure est à l'unité et Léon Jouhaux représente pour de très nombreux travailleurs le père, le fédérateur, le rassembleur. Il reprend donc la tête de la CGT. Mais devant l'influence grandissante du PCF au sein de la Confédération syndicale, il démissionne en 1948 pour fonder la CGT-FO. La suite de sa carrière dépasse alors le cadre national. Il devient vice-président de la Fédération Syndicale Mondiale et délégué à l'ONU. Son engagement est couronné en 1951 par le Prix Nobel de la paix.