Myriam El Khomri a épinglé mardi AccorHotels et Courtepaille comme des groupes présentant « un risque élevé de discriminations » à l'embauche, selon l'origine des candidats, et n'ayant pas mis en place un plan d'action satisfaisant pour y remédier.
La situation du groupe hôtelier et de l'entreprise de restauration « est particulièrement préoccupante », a souligné mardi la ministre du Travail, lors d'une conférence sur les discriminations, selon son discours communiqué à la presse.
Son annonce est basée sur un « testing » sur les discriminations à l'embauche lancé en 2016, à l'initiative du gouvernement, auprès de 40 entreprises de plus de 1 000 salariés.
Les résultats, publiés en décembre, avaient révélé que 12 d'entre elles étaient rendues coupables de discriminations envers les candidatures « maghrébines ». Leurs noms n'avaient pas été révélés, pour donner la possibilité de mettre en place un plan d'action, qui a été vérifié par l'agence d'audit Vigéo.