Les hôteliers dénoncent à cor et à cri (et avec force lobbying) les abus des plates-formes collaboratives, mais certains ne sont pas les derniers à franchir le pas et à commercialiser eux aussi leurs chambres sur AirBnB... Et cela concerne des hôtels de tous les profils, des indépendants aux plus grands groupes mondiaux et européens. L'avenir peut-il être "collaboratif" entre les hôteliers et ces plate-formes ?
La montée en puissance de la plateforme AirBnB se fait au grand dam des hôteliers, qui dénoncent le manque de régulation autour d’AirBnB, dont la croissance se ferait au détriment de normes de sécurité, ou à la faveur de vides juridiques assimilables à des avantages fiscaux. D’autres ont en parallèle décidé de prendre le taureau par les cornes et de faire leurs premiers pas sur le marché de l’économie collaborative, tel le groupe AccorHotels qui a racheté OneFineStay, un acteur du marché de la location entre particuliers spécialisé sur le haut de gamme, pour 148 millions d’euros en avril 2016.
Quelles que soient leurs motivations, les hôteliers sont en tous cas toujours plus nombreux à mettre leurs œufs dans le panier AirBnB, en y inscrivant certaines des chambres de leurs hôtels.
C’est par exemple le cas du Novotel Paris La Défense, que l’on retrouve sous l’appellation « Suite spacieuse avec vue sur Paris » sur la plateforme. Mais si l’annonce montre clairement qu’il s’agit d’un établissement hôtelier (« Toute l'équipe du Novotel Paris La Défense se tient à votre disposition pour que votre séjour parmi nous soit une réussite »), d’autres laissent planer le doute.
Source : http://hospitality-on.com/actualites/2017/06/16/toujours-plus-dhoteliers-mettent-leurs-chambres-en-vente-sur-airbnb/#ixzz4kuCYTVWw