Le 1er Mai obéit à un régime particulier fixé par le code du travail, les autres jours fériés sont réglementés par la convention collective, qui impose une condition d'ancienneté d'un an pour y
avoir droit.
Chaque année, 11 fêtes légales
constituent les jours fériés à caractère national : le 1er janvier (Nouvel An), le lundi de Pâques (le 1er avril cette année), le 1er Mai (fête du Travail), le 8 mai (fête de la Victoire de
1945), le jeudi de l'Ascension (le jeudi 9 mai cette année), le lundi de Pentecôte (le lundi 20 mai cette année), le 14 juillet (fête nationale), le 15 août (Assomption), le 1er novembre
(Toussaint), le 11 novembre (fête de la Victoire de 1918) et le 25 décembre (Noël).
Le 1er Mai est le seul jour férié légal, c'est-à-dire accordé par le code du travail, qui doit être obligatoirement chômé : en principe il n'est pas travaillé mais doit être payé. Comme pour
tout principe, il est prévu des exceptions. Certains secteurs d'activités définis par la loi - dont les HCR - ont la possibilité de faire travailler leurs salariés le 1er mai, mais à la condition
de les payer double. Ces dispositions du code du travail sont d'ailleurs reprises par l'article 26-1 de la convention collective des HCR du 30 avril 1997.
Les salariés qui ont travaillé le mercredi 1er mai 2013 ont droit, en plus de du salaire correspondant, à une indemnité égale au montant de ce salaire.
- Pour les salariés payés au fixe, l'employeur doit verser une indemnité proportionnelle au montant du salaire correspondant à cette journée (les avantages en nature doivent être payés mais non
doublés).
- Pour ceux payés au service, l'employeur doit verser une indemnité égale au montant de la répartition du service pour cette journée.