LA FGTA-FO PROPOSE L’INSTAURATION
D’UNE PRIME SYNDICALE
Force Ouvrière s’est opposée à la loi du 20 août 2008 sur la représentativité et à la position commune qu’elle mettait en oeuvre.
Cette loi restreint la liberté pour le syndicat de désigner les délégués syndicaux de son choix. Elle rend plus dificile les implantations syndicales qui ne peuvent, dans un premier temps, ne se traduire que par la désignation d’un représentant de section syndicale sans pouvoir de négociation et aux moyens limités. Elle risque d’affaiblir le mouvement syndical plutôt que de lui ouvrir des perspectives de développement.
Le développement syndical n’était pas la préoccupation majeure des signataires de la position commune puisque celle-ci renvoyait cette question à une négociation ultérieure en 2009 qui n’a jamais eu lieu.
La FGTA-FO propose la mise en place d’une prime syndicale, par accords de branche, s’inspirant du mécanisme en vigueur en Belgique.
Cette prime dont le montant est négocié en branche est versée chaque année par le syndicat à chaque adhérent en fonction du nombre de mois cotisés.
Les sommes engagées sont remboursées au syndicat par un fonds social de branche alimenté par des cotisations des entreprises.
Cette prime n’est pas imposable.
Pour la FGTA-FO, elle pourrait constituer un encouragement supplémentaire à la syndicalisation.
La Fédération considère aussi que le développement syndical passe aussi par le renforcement de l’information et du conseil sur des sujets comme le logement, la prévoyance, la retraite, la sécurité sociale ou le surendettement, par exemple.
Rafaël Nedzynski Secrétaire général de la FGTA-FO